QUAND LA THYROÏDE S’EN MÊLE : LES EFFETS DU CHLORE SUR LE CERVEAU T3… ET L’INVISIBLE QUI NOUS ÉPUISE

Le T3 (triiodothyronine) est l’hormone active produite par la thyroïde à partir de la T4. C’est elle qui entre dans vos cellules, notamment dans votre cerveau, pour :

• activer votre métabolisme énergétique,
• réguler votre température corporelle,
• favoriser la concentration, la motivation, la mémoire.

Si vous êtes souvent fatigué·e, ralenti·e, comme "déconnecté·e", c’est peut-être un manque de T3… même si votre TSH est normale.

Quand le T3 est trop bas, on peut ressentir :

• un brouillard mental permanent,
• de l’anxiété ou des phases dépressives,
• des troubles du sommeil,
• des difficultés à gérer les émotions,
• une perte de libido ou d’élan vital.

Et pourtant… très peu de médecins dosent le T3 libre, se contentant d’une simple TSH.

Et là, le cercle vicieux commence :

• On vous parle de stress,
• de fatigue nerveuse,
• voire de troubles psychosomatiques.

Dans bien des cas (notamment chez les femmes), on passe à côté d’un déséquilibre endocrinien silencieux, qui pourtant a des conséquences physiques réelles.

Pourquoi cet article ? Parce que j’ai vécu ces symptômes, sans explication claire, sans vraie écoute, qui a entrainé un profond sentiment de culpabilité. M'a fait me sentir isolée et être très mal dans ma peau pendant des années... avec des réflections sur mon poids, sur mon émotivité, sur mon manque de "volonté" et j'en passe. 

Et parce qu’en tant qu’autrice, j’ai donné une voix à cette détresse silencieuse à travers un personnage de mon roman : Naomi.

Elle vit ce flou physique et émotionnel, ce vide grandissant dans son corps, que personne ne comprend, que tout le monde minimise. 

• Ce n’est pas un "caprice".
• Ce n’est pas "juste dans la tête".
• C’est peut-être le T3 qui manque, et la parole qu’on n’écoute pas.

Ce que nous appelons "fatigue", "déprime", "mauvaise passe", est parfois un déséquilibre biologique réel, mesurable, traitable.

Ce que la médecine devrait nous offrir :

• un regard global (TSH + T3 + T4 + anticorps),
• une écoute sincère des symptômes,
• le droit de ne pas être rabaissée ou ignorée.

Si vous vous sentez épuisé·e, vidé·e, dans un flou émotionnel constant, ce n’est pas forcément "mental".

C’est peut-être physiologique, hormonal, invisible, mais réel.

 Cet article fait écho à l’univers de mon roman actuellement en cours d’écriture, où les émotions, la santé mentale et les cicatrices invisibles sont au cœur du récit. Si ce sujet vous touche, restez connecté·e — d’autres articles et extraits à venir. Et comme je l'ai indiqué en introduction, cet article n'est pas à caractère médical.

Écrit par Marlène Jedynak

Autrice de light novel, passionnée par les émotions humaines, les intrigues psychologiques… et la quête de sens dans un monde souvent trop flou.
Quand la fiction rejoint le réel, je tends la plume pour poser les mots qu’on ne dit pas toujours.